
Une erreur de procédure du parquet a conduit à l'acquittement d'un homme accusé d'avoir abusé sexuellement d'une jeune femme présentant une légère déficience intellectuelle à Pilar de la Horadada.
Le procès, qui s'est tenu dans une salle d'audience provisoire du tribunal d'Alicante à Elche, a révélé que le ministère public n'avait pas demandé la lecture des déclarations antérieures de l'accusé, dans lesquelles il reconnaissait avoir eu une relation consentie avec la victime. Par conséquent, ces preuves n'ont pas pu être prises en compte.
L'affaire remonte à la nuit du 23 octobre 2021, lorsque l'accusé, ami de la sœur de la victime, a assisté à un dîner au domicile de la jeune femme. Après le départ des autres convives, l'accusé et la victime se sont retrouvés seuls dans une pièce attenante. La victime a par la suite affirmé avoir été agressée, mais ses récits étaient contradictoires : elle a d'abord déclaré au personnel médical qu'il n'y avait pas eu de pénétration, puis a allégué plusieurs incidents dans différents lieux. Le témoignage de sa sœur contenait également des contradictions.
Les experts ont confirmé que la victime souffrait d'une déficience intellectuelle légère à modérée, mais n'ont trouvé aucune preuve de son incapacité à donner un consentement sexuel valable. Le tribunal a souligné ces contradictions et incertitudes, concluant finalement que les faits ne pouvaient être établis hors de tout doute et a acquitté l'accusé.
Les rapports sociaux et psychologiques ont noté que même si la victime présentait certaines limitations cognitives, elle conservait une conscience sociale et sexuelle, et l’accusé ne pouvait pas être au courant de son handicap à l’époque.












