À Orihuela, le Partido Popular (PP) a accordé Des pouvoirs exécutifs accrus pour le conseiller municipal de Vox, Manuel Mestre, qui supervise la zone côtière de la ville, dans le cadre de récentes concessions à son partenaire de coalition d'extrême droite. Cette mesure, approuvée par le conseil municipal, permet à Mestre de autoriser directement les contrats mineurs-jusqu'à 15 000 € pour les fournitures et 40 000 € pour les travaux publics—sans nécessiter l’approbation préalable du service des achats de la municipalité.
Ce privilège était auparavant réservé à deux hauts responsables du PP : les conseillers chargés des infrastructures et de l’aménagement urbain. Vox faisait pression depuis des mois sur le PP pour obtenir davantage d’autonomie et de pouvoirs de gestion pour Mestre, arguant que ce district côtier avait besoin d’un contrôle local renforcé.
L'équipe dirigeante a défendu cette décision comme une mesure nécessaire pour réduire les engorgements au sein du service des marchés publics de la ville, qui a connu des retards croissants et une charge de travail excessive dans le traitement des dossiers d'appel d'offres et des contrats de grande envergure.
Selon les responsables municipaux, le transfert de la compétence relative aux contrats de moindre importance permettra au service des achats de se concentrer sur les projets d'envergure, améliorant ainsi l'efficacité et accélérant les processus administratifs.
Cependant, cette décision a suscité critique acerbe des organisations civiques et des partis d'opposition. L'association locale États-Unis par la côte, qui soutenait autrefois l'idée d'une plus grande indépendance pour la zone côtière, accuse maintenant Mestre de défaut d'entretien des plages, des espaces verts et des installations publiques, affirmant que « la côte est dans un état pire que jamais ».
Groupes d'opposition —PSOE, Ciudadanos et Cambiemos—se sont également unis pour appeler à une session extraordinaire du conseil examiner l'état de la gestion côtière et révoquer les pouvoirs étendus de MestreIls affirment que son mandat a été marqué par la négligence et l'inefficacité.
Malgré ces difficultés, le Parti populaire (PP) a continué de faire des concessions à Vox, qui demeure essentiel au maintien de la fragile majorité du gouvernement de coalition. La décision d'élargir les pouvoirs de Mestre illustre ce constat. influence croissante de Vox au sein de l'administration d'Orihuela, ce qui suscite des inquiétudes chez les critiques quant aux compromis politiques et à l'affaiblissement du contrôle dans la gouvernance locale.












